La saga des films Transformers a définitivement marqué des générations. Des robots qui viennent d’une autre planète et qui s’affrontent sur grand écran, ça fait rêver! Cette saga culte a marqué plusieurs générations mais saviez-vous que les Transformers existaient sous bien d’autres versions que les films ?
Des Robots multi-formats et multi-générationnels
Transformers résonne aux oreilles de beaucoup de personnes comme une saga du grand écran que tout le monde a vu au moins une fois. Cependant, la licence est bien plus vaste que ces 7 films. Allant des jouets aux jeux vidéos en passant par les comics et les dessins animés, la franchise offre une multitude de formats à découvrir ou à redécouvrir.
Redécouvrir parce que Transformers est également une franchise qui a traversé les générations. Elle débute en 1983 avec la lancée des Diaclone et des Micro Change, les toutes premières versions de ces robots mythiques. Elles sont créées par l’entreprise japonaise de jouets Takara. C’est quarante-deux ans d’existence pour la franchise Transformers et donc une diversité de générations touchées par leur magie robotique.
Des jouets avant-tout
Comme dit précédemment, la toute première forme des Transformers était les jouets Diaclone et Micro Change de la marque Takara. La franchise commence ainsi avec des jouets, des robots se transformant en véhicule. C’est Hasbro qui leur ferra traverser l’océan Pacifique suite à un accord avec la marque japonaise. Les jouets Transformers naissent alors, un mélange entre les Diaclone et les Micro Change.
Afin de mieux vendre, l’entreprise américaine demande alors à Marvel de donner vie aux jouets en leur créant une histoire et une personnalité. Ainsi les comics, dessins animés, jeux vidéos et films découleront de cette initiative. La licence Transformers est lancée !
Avec près d’une centaine de collections, la ligne de jouets est le véritable pilier de la licence. Les sorties des films, dessin animés et bd accompagnent les nouvelles collections, qui peuvent différer selon les pays. Tous les formats des Transformers commercialisés sont donc étroitement liés. On peut noter que les faibles ventes de certains jouets entraînent leur mort dans les formats comics, dessins animés ou films. Cela permet à Hasbro de les retirer du marché en fermant leur histoire dans l’épopée Transformers.
Une bande dessinée pour donner vie aux Robots
Marvel Comics a posé les bases de l’histoire de la franchise durant les dix premières années de son existence. La bande dessinée est un noyau important du lore des Transformers avec un total de 1254 numéros parus sous différents éditeurs, notamment Marvel Comics, Dreamwave et IDW. Des différences sont notables entre les comics et les dessins animés, mais également entre les différentes versions américaine et anglaises. La franchise a gardé les parties de chaque format que les fans préféraient afin de créer la meilleure version possible.
Tout comme le reste des formats de Transformers, les comics ont connu de bonnes et de mauvaises phases. On peut citer notamment Transformers : Generation, publié entre 1993 et 1995, qui a été annulé après 12 tomes car la saga était considérée trop violente. Skybound Entertainment publie la dernière version actuelle de la Comics Transformers depuis le 4 octobre 2023.
Du dessin à l’animation
Juste après la publication de la première bande-dessinée de Transformers, c’est au tour du petit écran de les voir apparaître en 1984 pour 4 saisons dans une série d’animation. Ces dernières participeront à la popularisation de la licence auprès des plus jeunes. Le film d’animation Transformers : la guerre des robots, liant la saison 2 à la saison 3 du dessin animé, marquera le début des robots sur le grand écran en 1986.
La série télévisée Transformers comptabilise de nos jours 29 saisons, découpées en 7 arcs et plus de 1200 épisodes. Beaucoup d’enfants connaîtront la licence et deviendront fans de celle-ci grâce à ce format sur petit écran. Une divergence entre la version japonaise et américaine est notable sur plusieurs saisons, en raison du doublage et de la différence de public. Cela explique l’existence ou l’inexistence de certains épisodes et spin-off voire de certaines saisons dans les deux pays.
La franchise traversera de nombreux échecs, en particulier avec l’animation catastrophique en 3D des robots au milieu des paysages en 2D, mais aussi de multiples succès. Beast Wars : Transformers (1996) est récompensée d’un EMMY Awards et Transformers : Prime (2010) y sera également nominé des années plus tard. Transformers : EarthSpark est la dernière série animée actuellement produite depuis le 11 novembre 2022.
Et les jeux vidéos ?
Un univers aussi vaste et intéressant que celui des Transformers ne peut qu’être compatible avec l’industrie du jeu vidéo. Dès 1986, les robots apparaissent sur les ordinateurs Sinclair Spectrum and Commodore 64 avec le jeu The Transformers. La franchise comptabilise une soixante de jeux vidéos. À l’inverse des autres formats de la licence, le succès des jeux vidéo Transformers n’est que très maigre, dû entre autres à leur qualité générale qui est jugée très « moyenne » pour rester poli…
Transformers : La guerre pour Cybertron (2010), jeu de tir à la troisième personne, a reçu un bon accueil de la part des fans car jugé très fidèle à la franchise, avec pas mal de fan service et une qualité bien meilleure par rapport aux jeux sortis avant. Sa suite Transformers : La chute de Cybertron (2012) , est considérée comme l’un des meilleurs jeux vidéos de la franchise, si ce n’est le meilleur. Il a su séduire les fans par la qualité de ses graphismes et son gameplay varié, alternant efficacement entre les phases de TPS très nerveuses, la plate-forme, l’infiltration et le beat’em all. Autre point fort, sa narration particulièrement réussie, centrée sur la chute de la planète des Transformers.
Transformers Devastation de 2015 tire également son épingle du jeu auprès des joueurs. Le studio Activision offre un jeu de combat très rythmé avec une possibilité de personnalisation assez poussée. Les joueurs ont aussi apprécié le fait qu’il se base sur la génération 1 des jouets, rendant nostalgique les fans de la première heure.
Malgré l’immense potentiel de la licence, les éditeurs et développeurs semblent avoir du mal à adapter Transformers à l’industrie du jeu vidéo.
Transformers et le grand écran
Pour finir, la version de la franchise la plus connue de nos jours reste la saga de films Transformers. Cette dernière comporte sept films dont un soft-reboot, Bumblebee. Les films sont autant appréciés par le grand public qui découvre la licence que détestés par les fans de la première heure qui trouvent les humains trop présents, l’humour vraiment pas terrible et les actions parfois mal réalisées. Ils marquent malgré tout une étape importante dans l’histoire de la licence en l’ouvrant à un plus large publique.
Les Transformers y prennent une toute autre dimension, de par la liberté artistique prise par Michael Bay dans les cinq premiers films mais aussi de par le budget accordé à sa réalisation. L’histoire diffère des séries TV et des comics mais de nombreux aspects cultes y sont repris comme les Animutants et les clés.
La série de films a marqué le grand écran et une nouvelle génération de fans a vu le jour, tout comme les autres formats de la franchise avaient pu le faire précédemment. Cette flamme continue d’être entretenue avec la sortie il y a quelques mois du film d’animation Transformers : Le commencement.
Passionnée de jeux vidéo et de pop culture, je navigue entre Genshin Impact et la récolte de mes patates sur Stardew Valley. Entre deux sessions de jeu (et un peu de caféine), il m’arrive — promis juré — d’écrire des articles !
